Le pourquoi

1937 : Michel Flora est né en 1937. Dès son plus jeune âge, il est intéressé par l’aéronautique. Il habite Paris ce qui lui permet de se rendre en métro aux expositions aéronautiques qui à cette époque se déroulaient au Grand Palais et sur l’esplanade sous la tour Eiffel. A 16 ans, il s’inscrit à l’Aéro Club de Montmartre.

1964 : Michel Flora est recruté par les PTT. C’est naturellement qu’il s’intéresse à l’histoire de l’Aéropostale et par conséquent à celle du Potez 25.


Formation et activités professionnelles

Michel Flora est né en 1937. Il exerce à la fin de ses études primaires la profession d’ouvrier bijoutier de 1952 à 1960, avant d’opérer une reconversion dans le cadre de la formation professionnelle des adultes. Il  travaille ensuite comme ouvrier fraiseur–outilleur avant d’être recruté par les PTT en 1964. Il y resta jusqu’à la retraite en 1996. Il travaille d’abord comme fraiseur-outilleur aux PTT, dans les ateliers pneumatiques de force motrice (ancien système d’envoi de documents par ‘’pneumatiques’’) de la Direction des Télécommunications, puis dans différents centres de France Télécom sur Paris. Il termine sa carrière en 1996 comme responsable bâtiment, faisant fonction de cadre. Il est décoré de la Médaille d’honneur des PTT.


La naissance d’une passion

Michel Flora est attiré depuis son enfance, par l’aviation et les salons de l’aéronautique. Il réside avec ses parents dans le 18ème Arrondissement de Paris, et va en métro au Grand Palais et à la Tour Eiffel où ont lieu à l’époque les expositions aéronautiques. Aussi va-t-il fréquenter régulièrement ces expositions et dès son plus jeune âge les avions n’ont plus de secret pour lui. Il va même à l’aéroport d’Orly et à celui du Bourget à vélo pour voir les avions.

C’est en 1953, après le déménagement du Salon de Paris au Bourget, qu’il gagne un baptême de l’air qui lui fait franchir le pas. Il a alors 16 ans. Pour apprendre à voler, il s’inscrit à l’aéro-club de Montmartre et va voler au Plessis-Belleville. C’est à cette époque qu’il côtoie les premiers constructeurs d’avions amateurs, dans les ateliers installés dans l’entresol de l’immeuble du siège de l’aéro-club, près de la mairie du 18ème arrondissement.

A son arrivée aux PTT, en 1964, il s’intéresse à l’histoire de l’Aéropostale et par conséquent au Potez 25. Il découvre alors que cet avion, qui fut utilisé pour la traversée des Andes par l’Aéropostale, avait complètement disparu. Même le Musée de l’Air ne dispose en 1970 d’aucune documentation sur ce sujet.

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