Le pourquoi
1937 : Michel Flora est né en 1937. Dès son plus jeune âge, il est intéressé par l’aéronautique. Il habite Paris ce qui lui permet de se rendre en métro aux expositions aéronautiques qui à cette époque se déroulaient au Grand Palais et sur l’esplanade sous la tour Eiffel. A 16 ans, il s’inscrit à l’Aéro Club de Montmartre.
1964 : Michel Flora est recruté par les PTT. C’est naturellement qu’il s’intéresse à l’histoire de l’aéropostale et par conséquent à celle du Potez 25.
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Les recherches
A partir de 1970 : Michel Flora découvre rapidement que cet avion emblématique, qui fut utilisé par l’aéropostale pour la traversée des Andes, avait complètement disparu. Même le Musée de l’Air ne disposait en 1970 d’aucune documentation sur ce sujet.
Il se met à la recherche de tout type de documentations, plans, photos, manuels, livres, pièces concernant le Potez 25. Il parcourt les bouquinistes, participe aux différents rassemblements aéronautiques et finit par collecter quelques documents, plans et calques.
1983 : il contacte la famille Potez qui lui ouvre ses portes. Il se rend même à Meaulte, site des usines Potez où il passe une annonce dans le journal local. Des anciens ouvriers le contactent et lui fournissent des informations.
1983 : Il obtient l’autorisation de voler sur les vols de nuit des PTT pour se déplacer et poursuivre ses recherches. Mais même ainsi, il manque encore des documents. Il faut alors reconstituer les plans pas recoupement entre photos, illustrations et autres documents.
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Le lancement du Potez 25 du Musée de l’Air et de l’Espace
- Lancement du Potez 25 du MAE
- Construction amateur, atelier rue Poliveau
1981 : Michel Flora crée la Section des Constructeurs Amateurs du Cercle Aéronautique au sein des PTT, dans un local désaffecté de France Télécom (35 rue Poliveau, Paris 5ème) et entreprend la construction d’un D18.
1982 : Michel commence à organiser diverses manifestations sur le thème des sports de l’air, avec notamment une soirée cinéma en présence du Ministre Louis Méxandeau. Il participe également aux rassemblements européens du RSA avec la vente de plaquettes philatéliques sur le thème de la construction amateur d’aéronefs.
1983 : La section devient l’Association des Constructeurs Amateurs d’Aéronefs des PTT.
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- Lancement du Potez 25 du MAE
- Lancement du projet
1984 : L’idée de construire un Potez 25 pour le Musée de l’air est née en 1984. Michel Flora constitue une petite équipe de bénévoles pour travailler ensemble sur cet avion et lance le projet de construction du Potez 25 avec l’aide de la Poste, de France Telecom et de la société Potez Aéronautique qui fournissent des matériaux et acceptent de prendre en charge la construction de certaines pièces de l’avion.
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Un chemin semé d’embûches
- Un chemin semé d’embûches
- L’Atelier rue de Saintonge
1986 : Il leur faut changer une première fois de local pour aller 64 rue de Saintonge à Paris. Le local étant encore occupé par le personnel en instance de reclassement, ils doivent cohabiter pendant plusieurs mois.
25 et 26 juin 1988 : les éléments de la cellule du Potez 25 en construction sont présentés pour la première fois à la Fête aérienne au Musée de l’Air et de l’Espace du Bourget.
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- Un chemin semé d’embûches
- L’atelier rue Mirabeau
1989 : Il leur faut déménager une deuxième fois en 1989 pour aller 55 rue Mirabeau à Ivry/Seine. Comme à chaque fois, il a fallu nettoyer et remettre en état les locaux.
1996 : La construction avance doucement, faute de temps disponible, et c’est en 1996, lors du départ en retraite de Michel Flora que le projet s’accélère.
1998 : Air France apporte son aide en fabricant certaines pièces métalliques du fuselage et des ailes.
Mars 1999 : le fuselage du Potez 25, avec son train d’atterrissage, son berceau moteur, le radiateur et quelques capotages, ainsi que les commandes du fuselage et les premières nervures d’ailes, est présenté aux responsables de la Poste, de France Telecom, de Potez Aéronautique et le Musée de l’Air.
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- Un chemin semé d’embûches
- La tempête du siècle
26 Décembre 1999 : Une tempête emporte le toit de l’atelier de construction, détruisant des éléments du Potez 25 (dont le plan supérieur de l’aile, et des pièces du fuselage). Tout était sous l’eau.
Plusieurs mois ont été nécessaires pour refaire le toit et tout remettre en état. Mais cet événement avait provoqué le découragement et une certaine démotivation au sein de l’équipe, d’autant plus que France Telecom a annoncé peu après qu’ils voulaient reprendre les locaux pour les vendre. La construction s’arrête.
Juin 2000 : à l’occasion du centenaire de la naissance de Saint Exupéry, le fuselage remis en état est malgré tout exposé sur la place Bellecour à Lyon.
2001 : au salon du Bourget, la cellule du Potez 25 est présentée sur ses roues au Président Jacques Chirac à l’occasion de la remise de la légion d’honneur au berger Argentin qui sauva Guillaumet.
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- Un chemin semé d’embûches
- L’atelier des Maillys
2001 : M Flora doit quitter les locaux de la Rue Mirabeau à Ivry/Seine. Mais comment poursuivre la construction ? Michel Flora trouve alors une stabulation et deux écuries près de son domicile sur la commune des Maillys, en Côte d’Or. Il les loue sur ses fonds propres. Il nettoie la stabulation, l’aménage, et crée l’Association de Sauvegarde du Patrimoine Potez 25. La construction peut enfin reprendre dans ce nouvel atelier.
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Le mythe du Potez devient réalité
- Le mythe du Potez devient réalité
- Un immense défi
Octobre 2007 : la construction s’accélère. Roland Potez demande à M Flora de finir le Potez 25 et de le présenter sur les Champs Elysées à l’occasion de la manifestation organisée un an plus tard, en octobre 2008, pour célébrer les 100 ans du GIFAS.
La tâche est immense et une véritable course contre la montre est lancée :
- Dans l’atelier des Maillys, se poursuit la construction de différents éléments du Potez 25,
- La société Potez et le GIFAS financent la construction des ailes qui sera confiée à la société Classique Aéro Service,
- L’hélice sera fabriquée en Belgique,
- Les ateliers de Aire sur l’Adour et de Méaulte de la société Potez apportent leur aide,
- L’empennage est fabriqué chez Michel Lereuil, à Courlon,
- Le musée de l’Air prend en charge l’appareil dans ses ateliers de Dugny. Ils réaliseront des travaux de chaudronnerie, de menuiserie et de mécanique. Ils assureront aussi l’assemblage des différents éléments de l’avion.
Michel Flora assure le rôle de maître d’œuvre et veille à la bonne coordination de l’ensemble des travaux. Il sera amené à se déplacer dans toute la France et en Belgique. Il parcourra en un an plus de 32 000km.
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- Le mythe du Potez devient réalité
- Exposition du Potez 25 sur les Champs Elysées et remise au MAE
Octobre 2008 : après une année marathon, le Potez 25 du Musée de l’Air presque terminé est exposé sur les Champs Elysées au milieu d’autres avions emblématiques, pour le centenaire du GIFAS.
2009 : Enfin, en 2009, le Potez 25 est remis au Musée de l’Air et de l’Espace du Bourget.
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Le Potez 25 de la Croisière Africaine
Mais Michel Flora rêvait de faire voler un Potez 25. Celui du musée de l’air ne pourra pas voler, comme tous les avions du musée. Alors Michel Flora entreprend l’étude et la construction d’un deuxième Potez 25 qui sera identique à ceux qui ont participé à la croisière noire. Il reçoit l’aide Mr Roland Potez qui lui fournit la matière première et fabrique certaines pièces.
2016 : Malheureusement, en 2016, Michel Flora doit se résoudre à arrêter la construction du Potez 25 pour raison de santé.
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Les manifestations
Tout au long du projet de construction du Potez 25, de nombreuses manifestations permettent de promouvoir et appuyer les actions en cours. La plupart des manifestations sont destinées à présenter le projet localement ou à un public restreint. Certaines vont cependant véritablement marquer l’aventure du Potez 25 et vont contribuer à son succès comme :
- 1982 : Organisation d’une soirée cinéma dans les locaux des PTT,
- juin 2000 : Exposition du Potez 25 à Lyon , pour le centenaire de la naissance de Saint Exupéry,
- 2001 : Au salon du Bourget, présentation du Potez 25 au Président Jacques Chirac,
- 2008 : Exposition sur les champs Elysées pour le centenaire du GIFAS.
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Les publications
L’aventure du Potez 25 a fait l’objet de nombreuses publications dans des journaux ou revues
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Des regrets
2 volets du projet de Michel Flora n’ont pu aboutir, ce qu’il regrette :
- Emission d’un timbre à l’effigie de Henry Potez
- Construction d’un musée ‘’Henry Potez’’
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Remerciements
Michel Flora remercie tout particulièrement son épouse, Gisèle, qui l’a accompagné et soutenu durant toute cette longue aventure.
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