Construction amateur : Atelier rue Poliveau
1981 : Michel Flora crée la Section des Constructeurs Amateurs du Cercle Aéronautique au sein des PTT, dans un local désaffecté de France Télécom (35 rue Poliveau, Paris 5eme) et entreprend la construction d’un D18.
1982 : Michel commence à organiser diverses manifestations sur le thème des sports de l’air, avec notamment une soirée cinéma en présence du Ministre Louis Méxandeau. Il participe également aux rassemblements européens du RSA avec la vente de plaquettes philatéliques sur le thème de la construction amateur d’aéronefs.
1983 : La section devient l’Association des Constructeurs Amateurs d’Aéronefs des PTT.
En 1981, Michel Flora désire construire un avion D 18 biplace avec un moteur Volkswagen et recherche une association de constructeurs amateurs dans la région parisienne. Il s’adresse au Réseau des Sports de l’Air (fédération des constructeurs amateurs) où on lui dit qu’il n’existe rien dans sa région. Il recherche alors dans les aéro club mais il n’y a pas de place non plus.
Après de longues recherches, il apprend qu’une association vient de se créer au sein des PTT, dénommée Cercle Aéronautique des PTT. Il prend contact avec son président Monsieur Véssier qui se montre intéressé pour avoir une section de plus dans son association : Michel Flora crée alors la section des constructeurs amateurs des PTT.
Mais il n’y a pas de local de disponible. Mr Vessier conseille à Michel Flora de se rapprocher de la direction d’Ile de France des télécommunications ou de la Poste. Michel Flora n’y connait personne et ses premières recherches restent négatives.
Et il finit par frapper à la bonne porte. Il rencontre Monsieur Cuisinier, directeur des bâtiments d’Ile de France des télécommunications ( plus tard France Telecom ). Il était navigant pendant la 2ème guerre mondiale, Chevalier de la légion d’honneur, et est très motivé par l’aviation. Il trouve un local désaffecté situé 35 rue Poliveau, Paris 5ème, qui est un ancien atelier des forces motrices (ancien système de transport de documents par ‘’pneumatiques’’). Il avait servi au stockage de tubes pour les pneumatiques et est maintenant désaffecté. Monsieur Cuisinier fait rétablir l’électricité et améliorer les sanitaires. Michel Flora et un groupe d’amis retroussent leurs manches pour nettoyer et démolir deux massifs de béton au marteau piqueur. L’aventure peut commencer.
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Pour recueillir des moyens et faire connaître leur activité, Michel commence à organiser diverses manifestations sur le thème des sports de l’air, avec notamment, en 1982, une soirée cinéma en présence du Ministre Louis Méxandeau.
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Il participe également aux rassemblements européens du RSA (Réseau du Sport de l’Air) sur le terrain de Brienne le Château. Il y vend des plaquettes philatéliques sur le thème de la construction amateur d’aéronefs, grâce à la concession d’un cachet cédé par la Poste.
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En 1983, la section devient l’Association des Constructeurs Amateurs d’Aéronefs des PTT
Le lancement du projet
1984 : L’idée de construire un Potez 25 pour le Musée de l’air est née en 1984. Michel Flora constitue une petite équipe de bénévoles pour travailler ensemble sur cet avion et lance le projet de construction du Potez 25 avec l’aide de la Poste, de France Telecom et de la société Potez Aéronautique qui fournissent des matériaux et acceptent de prendre en charge la construction de certaines pièces de l’avion.
C’est en 1984 que Michel Flora a l’idée de construire un Potez 25 pour le Musée de l’air. De nombreuses personnes trouvant ce projet formidable, il constitue une petite équipe de bénévoles pour travailler ensemble sur cet avion, une soirée par semaine, avec Messieurs Christian Bée, Gilbert Sutter et Patrick Wadworth.
Le projet est présenté au Musée de l’Air et de l’Espace et reçoit un accueil très favorable.
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A ce stade, ils bénéficient de nombreux soutiens qui les encouragent dans leur projet. La Poste et la Direction des télécommunications de Paris leur offrent les premiers matériaux (bois et contreplaqués). Monsieur Roland POTEZ fabrique le train d’atterrissage gracieusement et La Poste contribue à la construction de la nourrice d’huile et des radiateurs d’huile et d’eau. Pour sa part, France Télécom fait fabriquer des tubes torpédo en acier doux, organes nécessaires au train d’atterrissage, ainsi que les roues.
Le projet prend corps.
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